Sécurité à Éragny : les chiffres parlent d’eux-mêmes
À Éragny, la question de la sécurité n’est pas une affaire d’opinion : c’est une réalité documentée. Les habitants le vivent au quotidien, et les données officielles le confirment.
Statistiques locales — données 2024
En 2024, 959 crimes et délits ont été recensés pour une population de 18 723 habitants, soit un taux de criminalité de 51,2 pour mille habitants. Ce chiffre place Éragny à la 5 752ᵉ position des villes les plus “dangereuses” de France (source : linternaute.com).
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Dans le détail :
- Vols et cambriolages : 395 actes, soit 21,1 ‰ (linternaute.com)
- Violences contre les personnes : 221 cas, soit 11,8 ‰ (linternaute.com)
- Dégradations (destructions, graffitis, etc.) : 145 cas, soit 7,74 ‰ (linternaute.com)
- Escroqueries et fraudes : 131 cas, soit 7,00 ‰ (linternaute.com)
- Trafic et usage de stupéfiants : 67 cas, soit 3,58 ‰ (linternaute.com)
Une autre source confirme cette tendance : selon bien-dans-ma-ville.fr, on recense également en 2024 :
- 228 agressions physiques ou sexuelles
- 65 cambriolages
- 597 vols ou dégradations
- 119 incidents liés aux stupéfiants
Contexte départemental et national
Pour situer ces chiffres, rappelons que le Val-d’Oise affiche un taux de criminalité globalement élevé : 58,7 ‰ (2014), au-dessus de la moyenne nationale qui tourne autour de 55 ‰ (source : Wikipédia). Éragny, avec ses 51,2 ‰, se situe donc en dessous du département, mais reste dans une zone préoccupante, loin d’être un havre de tranquillité.
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Ce que cela signifie pour Éragny
Ces chiffres, ce ne sont pas de simples colonnes statistiques : ce sont des cambriolages subis par des familles, des dégradations qui pèsent sur les commerçants, des violences qui marquent des vies.
Face à cette réalité, la majorité municipale se contente trop souvent de parler de « perception » ou de rassurer avec des effets d’annonce. Or, à Éragny, ce que vivent les habitants et ce que disent les chiffres convergent : la sécurité doit redevenir une priorité.
Un appel à l’action
Il est temps de passer de la communication aux actes. Renforcement des patrouilles municipales, extension des horaires de présence, vidéoprotection ciblée, coordination accrue avec les forces de l’État : voilà le minimum que les Éragniens sont en droit d’attendre.
Parce que la sécurité n’est pas une option ni un slogan. C’est la première des libertés, et aujourd’hui à Éragny, elle n’est pas suffisamment garantie.