L’administration doit rester neutre : un pilier de la République

Dans une démocratie solide, les institutions publiques sont au service de tous les citoyens, sans distinction. Elles ne doivent jamais devenir l’instrument d’un parti ou d’un courant politique. Pourtant, trop souvent, nous constatons des dérives : nominations partisanes, subventions orientées, communication publique confondue avec de la propagande électorale.

Un risque majeur : la perte de confiance

Quand l’administration se met au service d’intérêts politiques, c’est toute la République qui s’affaiblit. Les citoyens finissent par douter de l’impartialité des services publics. Cette défiance nourrit le repli, l’abstention et alimente les extrêmes.

Un principe simple mais éxigeant

La neutralité de l’administration, ce n’est pas une option, c’est une obligation. Cela signifie :

  • des recrutements et promotions basés sur la compétence, non sur l’appartenance politique ;

  • une communication institutionnelle tournée vers l’information des habitants, pas vers l’autopromotion d’élus ;

  • une équité dans le soutien aux associations, sans clientélisme ni favoritisme.

Restaurer la loyauté républicaine

Il est temps de réaffirmer une règle claire : l’administration appartient à la République, pas aux élus en place. Les maires, députés ou ministres passent, mais les services publics restent. Ils doivent donc demeurer loyaux, équitables et indépendants de toute pression partisane.

Chez Nouvelle Génération, nous refusons autant la haine que le laxisme, et nous refusons aussi l’instrumentalisation de l’État.
Nous voulons des institutions au service du citoyen, pas au service d’un clan.

C’est à ce prix que la démocratie reste vivante et que la République inspire confiance.

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